LA FEMME

LES RISQUES DE LA CHIRURGIE INTIME

En dehors des risques traditionnels liés à tout acte chirurgical (infection, hémorragie, lâchage de suture, cicatrisations pathologiques, thrombophlébite), les risques généraux sont peu importants puisque  toute cette chirurgie se pratique sous anesthésie locale, rachidienne ou générale légère.

Les risques les plus sérieux sont d'ordre psychologique lorsque le trouble invoqué est moins en rapport avec un défaut physique qu'avec son retentissement sur la vie intime. C'est pourquoi il est important lors de la consultation d'aborder tous les aspects de celle-ci, le conjoint étant invité à participer également à la décision lors de l'importante deuxième consultation. La complexité de certaines situations fera conseiller le recours à un spécialiste (sexologue en général) capable de dénouer les difficultés dans un contexte moins dramatisé. Des techniques de relaxation peuvent être d'une grande utilité lorsque la solution n'est pas chirurgicale.

Il reste que la décision d'avoir affaire à une chirurgie intime et souvent très personnelle, et que beaucoup de femmes souhaitent effectuer cette démarche de manière tout à fait indépendante, et ce souhait doit évidemment être respecté.

Il ne faut enfin pas oublier que certaines situations sont en rapport avec un trouble physiologique qui dépasse la sphère génitale comme par exemple lorsqu'un prolapsus du périnée (la « descente d'organes » de nos grands-mères) vient déstabiliser l'équilibre parfois délicat de cette région, où qu’une tumeur souvent tout à fait bénigne soit à la source de vos soucis. C'est pourquoi il est fondamental que vous soyez examinée par un praticien capable de vous réorienter si besoin vers un autre spécialiste.